La moitié des salariés sont victimes d’une sorte de « jet-lag » quotidien. Ils ne parviennent pas à faire coïncider leur rythme chrono-biologique et leurs horaires de travail. Encore moins si leurs bureaux sont mal éclairés. Le remède ? Tenter d’aménager ses horaires et ouvrir son bureau sur l’extérieur.

Encore en retard ce matin ? Et si ces pannes d’oreiller répétées n’étaient pas la preuve de votre paresse mais la conséquence de ce que des chercheurs appellent le « jet-lag social » ? Une étude menée par l’université de Munich (1) révèle que la moitié de la population active serait victime de ce syndrome, comparable à celui que connaissent les grands voyageurs. Seule différence : c’est la vie au bureau qui, dans ce cas, dérègle l’organisme. « L’horloge biologique d’une partie des actifs n’est pas synchronisée avec leurs horaires de bureau, explique Claude Gronfier, chronobiologiste à l’Inserm. Les lève-tard sont les plus affectés par les contraintes sociales. »